Méditer

"On ne naît pas humain, on le devient".

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, 
j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.
Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Respect

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. 
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans , j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l'Humilité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir , mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.

Charlie Chaplin

Rappelle toi

Que si un rien te fait souffrir
un rien aussi fait plaisir ...
Que tu peux être semeur
d'optimisme, de courage, de confiance ...
Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres
Que tu peux en tout temps dire un mot aimable
Que ton sourire non seulement t'enjolive, mais qu'il embellit
l'existence de ceux qui t'approchent 
Que tu as des mains pour donner
et un coeur pour pardonner....

Thomas Merton
L'hôpital du Seigneur

Je suis allée à l'hôpital du Seigneur pour faire un check-up de routine,
et j'ai appris que j'étais malade.
Qaund Jésus a pris ma tension, il constata qu'elle était basse de tendresse;
en prenant ma température, le thermomètre marqua 40° d'égoïsme.
Il fit un électrocardiogramme et le diagnostic fut que je nécessitais un pontage d'amour 
car mes veines étaient bloquées par mon manque d'ouverture de coeur.
Dans le domaine orthopédique, j'avais des difficultés pour marcher d'un côté à l'autre
et je  n'arrivais pas à embrasser mes frères,
car à force de buter sur ma vanité, j'en avais des fractures aux bras.
J'étais myope, cela fut constaté car je ne voyais pas au delà des apparences,
la cause en était un bouchon provoqué par l'écouelement quotidien de paroles creuses.

Merci Seigneur, ta consultation ne m'a rien couté, par ta miséricorde;
mais je promets , après avoir suivi ton traitement
et avoir reçu le billet de sortie de l'hôpital,
de n'utiliser que l'homéopathie, par les remèdes naturels que tu m'as indiqués
et qui sont écrits dans le livre d'Ordonnace de l'Evangile de Jésus-Christ.

Je prendrai en me levant un thé de "merci Seigneur"
en commençant le travail, une cuillérée à soupe de "Bonjour mes frères ! "
et d'heure en heure un comprimé de patience avec un demi-verre d'humanité.
A Seigneur! En arrivant à  la maison, je prendrai une injection d'amour,
au coucher, deux capsules de conscience tranquille.
Ainsi Seigneur, j'en suis certain, je ne resterai pas malade.
Je promets de prolonger ce traitement préventif toute ma vie,
pour que quand tu m'appelleras, ce soit de mort naturelle.
Merci Seigneur,
et pardonne-moi d'avoir pris ton temps.

Ton patient éternel
(auteur anonyme)